Cancer de la peau

Les rayons UV et l’exposition solaire répétée et sans protection adéquate sont délétères pour la peau. Prendre de bonnes habitudes pour sa peau se fait dès le plus jeune âge pour prévenir tout risque de tumeur cutanée. Une surveillance régulière et des rendez-vous de contrôle chez votre dermatologue vous permettent d’anticiper toute évolution de lésion maligne.

Les praticiens de l’Institut R.E.N à Gonesse réalisent le traitement chirurgical des cancers de la peau.

Cancer de la peau : causes et traitements | Cancer de la peau visage | Institut R.E.N | Gonesse

Comment définir le carcinome basocellulaire ?

Le carcinome basocellulaire est le type le plus fréquent de cancer de la peau qui se développe à partir des cellules épithéliales de l’épiderme, la couche cutanée externe. Ces tumeurs se forment principalement sur les zones de la peau qui ont été exposées au soleil, à savoir le visage mais aussi d’autres parties du corps.

  • Carcinome basocellulaire visage

    Carcinome basocellulaire visage : Ce cancer cutané spécifique au visage se caractérise par des lésions cutanées évoluant lentement, souvent présentant des similitudes avec des plaques rouges, des bosses perlées perles ou des ulcères. Ces manifestations touchent particulièrement les personnes ayant passé beaucoup de temps au soleil sans une protection adéquate.

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  • Carcinome basocellulaire corps

    Comme le carcinome basocellulaire du visage, ce type de cancer de la peau se manifeste généralement sous la forme d’une lésion ou d’une petite bosse irrégulière, présentant une surface lisse ou rugueuse. La principale cause d’un carcinome basocellulaire sur le corps est liée à une exposition prolongée et répétée au soleil et aux rayons ultraviolets.

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Généralités sur les cancers de la peau

Les cancers de la peau sont parmi les types de cancer les plus courants.

Carcinome basocellulaire

Le carcinome basocellulaire est le cancer de la peau le plus fréquent. Il se développe généralement sur les parties du corps exposées au soleil, telles que le visage, le cou et les bras. Le carcinome basocellulaire a tendance à se propager lentement. Il est rarement métastatique.

Carcinome épidermoïde 

Le carcinome épidermoïde se développe dans les cellules squameuses de la peau, les cellules plates et minces de l’épiderme. A l’image du cancer basocellulaire, l’exposition solaire excessive altère les couches cutanées. Il a un risque plus élevé de se propager à d’autres parties du corps.

Mélanome

Le mélanome est le cancer de la peau le plus grave et le stade le plus avancé. Fort heureusement, il est moins courant que le carcinome. Il se forme dans les cellules productrices de pigments appelées mélanocytes. Le mélanome peut faire suite à changement de taille, de couleur ou d’aspect d’un grain de beauté. Son potentiel métastatique est élevé. Il est indispensable de le détecter à temps.

Les symptômes d’un cancer de la peau

Comme la plupart des cancers, les tumeurs cutanées n’impliquent pas de symptômes spécifiques. Toute évolution surprenante visible sur votre peau mérite une attention particulière:

  • Modification de la taille, de la forme ou de la couleur d’un grain de beauté
  • Apparition d’un nouveau grain de beauté suspect
  • Bordures irrégulières, floues ou asymétriques d’un grain de beauté
  • Démangeaisons, saignements ou croûtes sur un grain de beauté

La règle “ABCDE” permet de détecter certains cancers de la peau.

  • Naissance de taches rouges ou roses, parfois squameuses ou rugueuses
  • Lésions qui ne guérissent pas et qui saignent facilement
  • Plaies ou ulcérations persistantes
  • Démangeaisons incessantes
  • Sensation de brûlure
  • Douleur ou sensibilité au niveau de la région touchée

L’apparition de nodules sous cutanés ou le durcissement soudain de votre peau doivent également vous inciter à prendre rendez-vous auprès de votre dermatologue.

Les symptômes d’un cancer de la peau sont propres à chaque tumeur. Le mélanome peut se développer rapidement et présenter des signes plus agressifs, d’où la nécessité régulière de faire analyser votre peau par un dermatologue.

Dépistage du cancer de la peau

Selon les statistiques de santé en France, il est estimé qu’environ 80 000 nouveaux cas de cancer de la peau sont détectés chaque année, les carcinomes représentant 90% des situations. 

Le dépistage d’une tumeur cutanée implique un examen visuel de la peau pour détecter toute anomalie ou changement suspect.

Après un bilan clinique approfondi, et en cas de doute, le dermatologue peut effectuer une biopsie afin d’analyser le type de lésion et d’établir un diagnostic précis. 

Détecter un cancer de la peau de manière précoce permet d’adapter la prise en charge du patient, d’optimiser les soins et d’anticiper toute complication. 

Traiter un carcinome basocellulaire à l’Institut R.E.N

La chirurgie est souvent le principal traitement pour ces cancers de la peau, bien que la radiothérapie et la thérapie photodynamique puissent également être utilisées.

Les chirurgiens de l’Institut R.E.N, tous spécialistes de la peau et des lésions cutanées, ont acquis une brillante formation et une expertise solide pour traiter les carcinomes basocellulaires. 

L’intervention chirurgicale consiste à enlever la lésion ou le grain de beauté malin. La procédure consiste à retirer le carcinome basocellulaire ainsi qu’un bord de tissu sain environnant. Le chirurgien réalise une incision autour de la lésion et suture la peau après le retrait de la tumeur. La taille de la marge de sécurité dépend de l’étendue du cancer et sera déterminée par le chirurgien en amont de l’opération.

Le principe de l’intervention est de retirer avec une chirurgie, la lésion que l’on voit et des marges de sécurité autour de cette lésion. Les marges de sécurité peuvent aller de 3 à 10 mm en fonction du type de cancer de la peau et sa localisation. Les marges de sécurité nous permettent d’être sur d’avoir emporté toute la tumeur. Car parfois, les cellules tumorales s’étendent plus que ce que l’on ne voit à l’œil nu. 

Il est fondamental que ce qui est retiré soit ensuite analysé par un médecin anatomopathologiste qui va regarder au microscope si les bords de la pièce opératoire (la tumeur + la peau autour) sont indemnes de cellules cancéreuses. 

Dans 90% des cas, l’analyse ne retrouve pas de cellules cancéreuse en périphérie, mais lorsqu’elle en retrouve, il faut donc réaliser une seconde chirurgie en enlevant encore quelques millimètres autour de la première zone retirée. 

De manière générale, cette chirurgie est une petite chirurgie réalisée au cabinet sous anesthésie locale. Le préjudice cicatricielle, lorsque l’intervention est bien faite, est souvent peu visible. Parfois, lorsque la localisation du carcinome basocellulaire est sur des zones où la peau est rare, comme le nez, les paupières par exemple, il faut faire appel à des techniques de reconstruction plus élaborées comme un lambeau. Cette intervention est alors réalisée au bloc opératoire.

Le carcinome basocellulaire n’est jamais dangereux pour la santé, mais il peut détruire la peau et s’étendre en largeur, le préjudice est esthétique et parfois fonctionnel lorsque la tumeur est de grosse taille (notamment sur la paupière, le nez, autour de la bouche etc.)